Films

salut Yael.
merci pour tes retours.

pour KickAss, j'avais vu les 15 dernières minutes du film (complètement délirantes) en zappant entre toutes les chaines internationales disponibles à l’hôtel (en Namibie). J'avais arrêter de faire ma valise tellement c'était jouissif.
Faut que je me loue le 1 pour le voir au complet avant d'aller au ciné pour le 2.

Pour Elyséum. Les retours des personnes qui l'on vu ne m’enthousiasment pas. Je ne pense pas donc aller le voir.

A+

Alors Eysium, que j'ai finalement vu, confirme les mauvais échos. C'est prévisible, long, joué sans conviction, filmé souvent caméra épaule donc hyper chiant à regarder, avec des combats montés avec des moufles et un scénario qui globalement ne tient pas la route 2 minutes. Bref le film mériterait de figurer en bonne place dans le blog de Nioutaik.fr dans la catégorie films pourris.

Quitte à dépenser de la tune, allez plutôt voir Red 2, complètement débile mais bien marrant dès lors qu'on a posé son cerveau en entrant dans la salle.

Hello!
En ces longs WE de mai, les occasions d'aller au ciné ne manquent pas. Ca fait longtemps que je n'ai pas commis une ou deux critiques, alors voici pour les derniers que j'ai vu (attention il y en a qui datent...):

Only Lovers left Alive:
Film de vampire de Jim Jarmush (Ghost Dog, Dead Man...) mettant en scène deux vieux suceurs de sang occupés à tuer leur (très long) temps et à trouver de quoi se sustenter (ce qui dans cette version n'est pas simple du tout: genre Ventrus très très sélectifs). Le film, très contemplatif pourra en déstabiliser plus d'un, car sommes-toutes il ne se passe pas grand chose, mais les amoureux du thème que j'espère vous êtes toujours devraient apprécier. Les acteurs sont très bons, les personnages intéressants (bien que le musicien ténébreux et dépressif soit à la limite de la caricature), la bande originale magnifique. Seule ombre au tableau, on aimerait que les quelques péripéties du films soient traitées avec d'avantage d'intensité dramatique, car l'électrocardiogramme reste globalement stable durant tout le film, très beau à regarder et entendre mais qui ne permet pas l'identification, hélas.

Noe:
"La création va s'en prendre plein la gueule!", voici ce qui aurait pu être le sous-titre du film, au vue de la bande annonce. Réalisé par Daren Aronofsky (Black Swan, The Wrestler, The Fountain...), Noe n'est pas aussi bourrin que ce qu'il pouvait laisser croire, évite le manichéisme et imprime un réel souffle dramatique. Plutôt bien pensé et bien filmé, le thème religieux, forcément présent n'est pas trop souligné et l'argument initial (le déluge) est utilisé pour construire une histoire assez détachée de l'Ancien Testament (où d'ailleurs ça tient en une demi page). Malgré tout, le film est un peu long et son côté Block Buster empêche de sortir de schéma standars dans la caractérisation de certains personnages. Le plus ennuyeux (si on excepte la VF) est peut-être qu'à aucun moment on ne s'attache à un personnage. Quant-aux acteurs, certains cabotines là où d'autres manquent franchement de charisme; à croire que le réalisateur, à part Noé lui-même (bien campé par Russel Crow) et le très méchant de service n'en avait pas grand chose à foutre des autres personnages. Malgré ça, ça reste largement regardable et très au dessus de la plupart des bouses qui peuplent les écrans ces temps-ci.

Capt'ain America 2:
Pas mal pour se vider le cerveau. Le scénario (pas crédible pour 2 centimes mais on s'en cague) se recentre sur La Veuve Noire (cool, Scarlet Johanson!) et le Capt'ain dans une succession de courses poursuites et bastons bordéliques mais finalement pas désagréables à regarder. Le pitch (forcément très con) est ultra prévisible et l'intrigue éventée au bout de 5' de film, mais bon, on sait ce qu'on va voir hein? Une fois encore, la 3D est assez fatigante et pas indispensable, alors quitte à passer un moment relaxant et plutôt fun, autant l'oublier. Bref c'est moins abruti et puant qu'un Transformers, largement mieux filmé et les acteurs ont l'air de se faire plaisir en jouant. En plus il y a même Robert Redford qui est là pour toucher son chèque, alors que demander de plus!

24 jours:
Bon, le drame l'Ilan Halimi est une réalité terrible. Malheureusement il aurait mérité beaucoup mieux en terme de traitement. Alexandre Arcardy (Le Grand Pardon... ouais je sais c'est pas top) n'a jamais eu l'étoffe d'un grand réalisateur et ça se sent douloureusement. Malgré quelques acteurs de premier plan (Jacques Gamblin, Zabou Breitman), on a l'impression d'assister à un (mauvais) épisode de PJ ou de Julie Lescaut qui dure 1h30. C'est mal joué, mal filmé, les moment d'intensité dramatique inutilement surlignés par une musique lourdingue et des ralentis nazebroques... Si on excepte la performance honorable de l'acteur qui joue Yusuf Fofana, le reste ne tient que par la réalité dramatique de l'affaire. C'est dommage pour un drame pareil. A éviter.

Spiderman 2:
Pour ceux qui ont apprécié le premier épisode de ce reboot made in sony (très peu de temps après la trilogie de Sam Raimi), dont je ne fais pas partie, ce deuxième opus sensé être bigger, louder, higher est surtout crétineur et gaveur. Le héro n'a pas changé sa tête à claque, ce qui est déjà pénible. La seule plus-value de cette version, la petite copine, est ici réduite à peau de chagrin en une bluette à la Twilight où on espère finalement qu'une seule chose, c'est qu'elle largue effectivement ce gros veau; quant aux méchants et autres, ils sont tellement ridicules qu'on à l'impression de retomber dans les affres des anciens Batman et Robin de triste mémoire. Les combat sont sans intérêt, la réalisation non-plus. En plus, c'est long. Bref, du large!

The Baby:
Amoureux des "Found footage" (et pas foutage, même si il y a de ça), voici un nième film après Blair Witch Project, avec des caméras épaules qui sont sensées trembler, des images de video-surveillance, des web-cam et des Gopro, sur fond de fantastique ou d'horreur. Bref, une bonne raison de montrer généralement une image dégueu sur grand écran, servie par des acteurs de Z sur une intrigue maintenant mille fois ressassée. The baby ne fait pas complètement exception à la règle, même si ici les images sont mieux posées et plus nettes (ce qui est encore moins crédible puisqu'au final on est sensé avoir trouvé les "restes" de ce qui a été tourné en réel) et que l'intrigue tourne plutôt autour de Rosemary's Baby que de Paranormal Activty ou Rec. Il n'en reste pas moins un film sans intérêt particulier, dont la fin est connue dès le début en raison d'une construction en flash back (aucun intérêt). Quelques bon moments lors d'effets spéciaux plutôt réussis, ce qui prouve que le film a malgré tout coûté un peu d'argent, mais à part ça...

Voilou. Très attendu la semaine prochaine, Godzilla!

Merci Yaël pour ces critiques.

Je n'ai pas trop eu le temps d'aller au ciné ces derniers temps.

Enfin si, avec les enfants, mais forcément c'était pour voir Khumba le zèbre, et aussi il y a quelques mois : Turbo l'escargot.

Bref, que du bon !

Les enfants, c'est top!

Ah si, on a aussi été voir Minuscule - La Vallée des Fourmis Perdues. C'était en février je crois.

C'était vraiment pas mal, j'adore le rendu des personnages d'animation sur des décors réels filmés.

Haha ! Et bien moi j'ai vu Rio 2, la fée clochette et les pirates, et forcément la reine des neiges dont les chansons tournent en boucle à la maison depuis !!!! Je ne deviens pas fou du tout:

Délivrée, Libéréééééééééééé
Je ne mentirai plus jamaiiiiiiisssssssssssssssssssssssss !!!!

Point positif à tout ceci, mon fils, ma fierté est désormais fan de SF et Héroïque fantaisie et de plus il est capable de rester concentrer de A à Z sur des films comme....attention les yeux.... HOBBIT !!! TADAAAAAA !!!

Bien je retourne à la Reine des Neige, c'est le moment ou sven va manger le nez d'Olaf.... Super LOL, MDR, PTDR, XPTDR, SNCF, ANPE !!!!!!!!     

Plain toi, moi la Reine des Neiges je l'ai vu avec... ma belle mère!!!!

Joss a écrit:

Haha ! Et bien moi j'ai vu Rio 2, la fée clochette et les pirates, et forcément la reine des neiges dont les chansons tournent en boucle à la maison depuis !!!!

Moi je ne parlais que des films vus au cinéma.
Si on compte ceux qui passent sur le petit écrans, j'en ai vu plein aussi !

Bizarrement Rio (1 & 2), la Fée clochette, et la Reine des neiges sont passés aussi chez moi !

Joss a écrit:

Je ne deviens pas fou du tout:

Délivrée, Libéréééééééééééé
Je ne mentirai plus jamaiiiiiiisssssssssssssssssssssssss !!!!

C'est clair qu'elle reste dans la tête cette chanson !

Joss a écrit:

Point positif à tout ceci, mon fils, ma fierté est désormais fan de SF et Héroïque fantaisie et de plus il est capable de rester concentrer de A à Z sur des films comme....attention les yeux.... HOBBIT !!! TADAAAAAA !!!

Pas mal. Je n'ai pas tenté le Hobbit ou le SdA, mais Ronan a déjà regardé Star Wars.
On a commencé par La Menace Fantôme (plus de 2h tout de même).

Il a déjà très bon goût :
Ronan (en parlant de Jar-Jar Binks) : "Il est un peu nul-bêbête celui-là"

Même si il pourrait se laissé emporter par le côté obscur :
Ronan (toujours en parlant de Jar-Jar Binks) : "Moi je serais un Jedi, et je le couperais en deux avec mon sabre laser !"

Joss a écrit:

Bien je retourne à la Reine des Neige, c'est le moment ou sven va manger le nez d'Olaf.... Super LOL, MDR, PTDR, XPTDR, SNCF, ANPE !!!!!!!!     

Très bon passage, mais ça ne vaut pas le moment où Olaf perd sa tête, et puis qu'Anna et Kristof lui la remette à l'envers !

Godzilla:
Alors...
Oh... non, ce n'est pas possible!
Mais c'est complètement con! A côté Pacific Ridge c'est aussi crédible que 2001 Odyssée de l'Espace!
Et le big fight entre les gros streumons, bordel il est où?
Mais meeeerde!!!!!
REMBOURSEEEEEEEEEEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
(j'attends la critique de Nioutaik avec impatience, elle promet d'être poilante!!!!)

La Mante Religieuse:
La réalisatrice à trouvé Dieu après un grave accident de voiture.
Dommage que ça ne lui ait pas appris à écrire un scénario, rédiger des dialogues et diriger des acteurs...
Mais qu'est ce que Mylène Jampanoï allait faire dans cette galère?!

Sabotage:
Dans la série "Je vais voir des films pourris pour vous!", Sabotage est un specimen intéressant. Bon déjà, je voulais allez voir un autre film mais je me suis planté sur l'horaire... du coup je me suis rabattu sur ce... comment qualifier ça... "machin", disons machin avec Shwarzie. Inutile de vous dire que j'y allais sans illusion, ayant soigneusement laissé mon cerveau à l'entrée de la salle.
Déjà dans la salle, il n'y avait que des vieux...
Bizarre.
Se seraient-ils tous trompés de film? Ou alors c'est peut-être une odieuse et habile manoeuvre d'une maison de retraite pour pratiquer une euthanasie ni vue ni connue?
Je vérifie à mon tour auprès du moins grabataire de la bande que JE ne me suis pas planté de salle... et ben non, ils sont tous là pour voir le "machin" avec moi, pépé et mémé, l'oncle totor avec son sonotone... Un vrai public de première classe! Y en a même un qui arrivera à s'endormir en cours de séance (et à ronfler bruyamment pendant qu'on se trucidait à l'écran   WTF  ). Au bout du compte, je pense qu'ils devaient tous être dans un univers parallèle et regarder un autre film...
Bon, le "machin" commence. Et là, ça devient tout de suite très intéressant, car je me demande, entre les scènes de torture, les giclées de sang, les nichons et le vocabulaire ordurier (et limité, faut pas déconner, on a affaire à des personnage qui doivent avoir au mieux 30 de QI), combien parmi les spectateurs vont se barrer, faire un malaise ou juste mourir avant la fin de la 1ère demi heure.
Le pitch tient sur une ligne: une équipe de choc de la DEA (menée par Shwarzie) pique 10millions au cours d'une opération mais quand ils reviennent cherche le fric qu'ils ont planqué il n'y ai plus et ils commencent à mourir les uns après les autres. Voilà. Attention il y a un double twist final, quand même (je sais, c'est du spoiler mais vous n'irez pas le voir de toute façon).
A la limite on s'en fout, ce qui est plus intéressant, c'est qu'aucun (je dis bien absolument AUCUN) personnage n'est "sympa". En fait, ils sont tous détestables, et on se prend à attendre avec impatience le prochain qui se fera buter, tant ils sont cons, vulgaires, moches et irrécupérables. Les scènes bien grasses sont entrecoupées de meurtres et de plans de cadavres particulièrement violents (et je pèse mes mots), rendant l'ensemble du spectacle digne d'un Steven Segal de la grande époque, ou plutôt d'un bon vieux Charles Bronson qui se serait fait un énorme rail de coke. Il n'y a rien (strictement rien) à sauver en terme de morale, la réalisation s'octroyant même des plans de passants se faisant tuer au cours d'une poursuite-fusillade en voiture.
Au final, en guise d'Actioner à la sauce Shwarzeneger, on a affaire à un espèce de Vigilant Movie bizarre, assumant sans complexe la méchanceté bête de ses personnages et la violence des images mais pas encore assez pour adopter réellement les codes du film noir. Un objet curieux donc, aux intentions étranges, moralement indéfendable mais au fond pas complètement inintéressant si on passe sur la pauvreté sidérale des dialogues et une caractérisation des personnages secondaires du niveau d'un bon Chuck Noris.
Enfin, n'allez quand même pas le voir pour ça... sauf si vous voulez confirmer ma théorie sur les petits vieux et les univers parallèles!

En tout cas, ta critique est bien marrante à lire...

XMen Days of Futur Past:
Intéressante suite-préquelle qui mélange les acteurs des 3 premiers Xmen avec ceux du assez réussi "Origins". Quelques torsions scénaristiques permettent de faire tenir les deux "univers" en un (presque tous les éléments du 3e opus, le plus raté de tous, sont purement et simplement considérés comme nuls et non advenus... et c'est sans doute pas plus mal). Quant-à Mystic, finalement l'élément central de l'histoire, le choix de Jennifer Lawrence permet enfin de bien camper ce personnage au combien majeur dans la mythologie Xmen. Bon, moi j'aurai choisi une actrice au physique un peu plus warrior, mais bon, c'est pas grave.
Le scénario met en scène les sentinelles, némésis des mutants, qui dans un futur indéterminé mais franchement merdique sont sur le point d'anéantir les derniers mutants et humains potentiellement porteur du gène de la mutation. Bravo au passage pour le design des robots qui est à des années lumières du look ringard de ceux des Comics. Bref, pour empêcher tout ça, l'ultime solution est d'envoyer Wolverine dans le passé, avant que Mystic n'assassine le concepteur des sentinel, Tyrion Lanister... heu, non... mais bon c'est le même nain.
Bref, il faut pas se demander pourquoi ils le renvoie genre trois semaines avant le drame et pas dix ans, histoire de se laisser le temps de voir venir et de bien borner le truc... A la limite, c'est pas très grave. L'action générale est bien portée, bien rythmée et on passe franchement un bon moment. Les acteurs sont crédibles et on retiendra une excellente performance d'Evan Peters (vu dans American Horror Story, la meilleur série américaine d'effroi du moment!) dans le rôle du jeune Vif-argent. Une petite mention également pour la ravissante Fan Bingbing (oui c'est pas top comme nom de famille) qui campe une Blink juste parfaite (quoiqu'on ne la voit pas assez...). Et enfin la noix d'honneur délivrée à Omar Sy qui est là pour.... Pour quoi au juste? A oui, le quota de noir dans les films amerloques.
Bref s'agit-il du meilleur opus de tous? Peut-être. En tout cas c'est à voir. Evidemment il y a un teaser du prochain film à la fin du trailer... Est-ce que je vous le spoile? Allez non, je me suis fait chier à rester dans la salle jusqu'au bout, à votre tour!

Maléfique:
Il était une fois, dans le monde merveilleux de Disney, l'histoire d'un pays féérique limitrophe d'un royaume d'humains obtus. Dans cette "lande" magique (pourtant aussi escarpée que la baie d'Halong hein... la gueule de la Lande!) vivait une jeune Ombre, que ses parents trop bourrés à la liqueur d'Obéron avaient baptisé du doux nom de Maléfique. Ils sont morts d'ailleurs, sans doute d'une cyrose.
Bon ok, ce n'est pas une Ombre. On le comprend vite car elle a des cornes et des oreilles pointues, même si elle est hyper balaise et top belle. Par contre elle s'appelle bien Maléfique et j'avoue que dans la VF, ça reste assez ridicule.
A part ça, l'histoire est une revisitation de la Belle au Bois Dormant, sommes-toute pas inintéressante. Le sous-texte féministe (en gros le seul homme qui ne soit pas méchant, cupide, moche ou simplement niai - oui le prince est niai...- est en fait un corbeau) est plutôt surprenant de la part de Disney et s'inscrit dans la suite de Raiponce et la Reine des Neige à ce niveau là. Bon, les trois fées sont vraiment très connes et le personnage de Maléfique est un peu trop gentil à mon goût (en fait, il n'est jamais franchement méchant à aucun moment, ce qui est dommage car une bonne descente aux enfer pour ensuite revenir à la rédemption aurait été vachement plus beau et dramatique... mais c'est un Disney), quant-à Aurore, elle est également un peu con-con, ce qui à mon avis nuira à l'identification des jeunes spectatrices. Finalement, le film tient surtout et avant tout par la très CGIé Angelina Jolie en femme forte, fatale, irréelle, bref yayouyesque.... heu non (encore que...). Un spectacle émaillé de quelques bastons plutôt bien réussies (même si là encore, on est dans un Disney, donc molo sur l'hémoglobine), qui fera de Maléfique une production plutôt agréable à regarder pour les adultes et qui ravira d'avantage les pré-ados que les petits.

Cette critique m'intéresse fortement, car tant qu'a faire d'aller voir un film avec les gamins autant en choisir un qui ne soit pas trop chiant pour les parents...

Yael a écrit:

....
Maléfique:
.... la gueule de la Lande!....

Parfois les traducteurs un peu flemmards se contentent de traduire "Land" par "lande", je ne serais pas surpris que ce soit le cas ici.

Yael a écrit:

...avant tout par la très CGIé Angelina Jolie...

Ça veut dire quoi "CGIé" ?

CGIé signifie "super traité informatiquement pour ressembler à une Elfe de 20 ans et pas une humaine de 40"!

OK, merci pour la précision.

Une elfe de 20 ans, c'est une gamine, tu veux sûrement parler d'une elfe de 120 ans !

Hello!
Aujourd'hui nous avons été voir "La Princesse Kaguya": Digne des studios Gimly, ce très très beau film d'animation relate un conte japonais traditionnel. Le dessin très original, allant à l'essentiel tranche avec ce qui se fait ces derniers temps en terme d'animation. Il y a d'ailleurs un côté "Bill Plympton" dans cet aspect très griffonné. Comme d'habitude chez Gimly on retrouve une grande poésie, même si le côté fantastique est largement relayé au second plan sauf dans le dernier acte. De même, le propos et la manière très adulte de le traiter s'adresse beaucoup plus aux adolescents/adultes qu'aux enfants - qui risque de passer à côté de beaucoup de la poésie et de la beauté du film.
Bref, une belle expérience, poignante comme il se doit mais dont on ressorts avec plein d'ondes positive.
Je vous le recommande comme bouffée d'oxygène.

Nouvel épisode de la série "Je vois des films pourris pour vous", aujourd'hui Transformers. Je sais pas trop à quel n° ils en sont mais j'ai du raté un ou deux volets car j'avoue ne pas très bien avoir pigé le pourquoi de la situation initiale. Mais bon, à la limite on s'en balance puisque si, comme moi, vous aviez l'intention de voir ce... disons, film, c'est bien dans le ferme objectif de se passer un vaste coup de chasse d'eau dans la tête. Le scénario importe donc peu à ce stade.
Hélas, si vous attendiez un grand coup de nettoyage Harpic pour laisser ensuite votre cuvette cognitive propre et nette pour une vraie oeuvre culturelle, pas de bol: Mickael Bay vous offre avec ce monument du 7e art l'équivalent d'un mammouth souffrant de diarrhée explosive.
Comprendre: en plus d'être con à manger du foin, agrémenté de dialogues qui ressemblent à du JCVD dans le texte émaillé de tentatives d'humour aussi lourdingues qu'un croupion d'hippopotame frit dans du saindoux, cet étron géant est filmé avec les pied par un cul-de-jatte et monté avec des moufles par un tétraplégique. Et puisque c'est en 3D, vous pouvez contemplez dans le détail l'inanité crasse et la nullité consternante de la succession de scènes d'actions aussi rythmée qu'un neurasthénique sous acide.
En guise de divertissement d'été pas trop exigeant intellectuellement, Mickael Bay vous fait donc caca dans les yeux pendant 2h30 (oui parce qu'en plus c'est long).
Transformers l'age de l'extinction (hélas il y aura sans doute un autre opus... même le titre est mensonger!) est donc au cinéma d'action ce que le bulldozer est à la chirurgie esthétique: pas utile.

A défaut d'un film intéressant à voir, ça fait une critique bien poilante à lire !     

Merci pour ce petit moment de rigolade.

Mais non c est genial comme scénario. Attend une seconde les révélations de OUF!!! Les dinosaures auraient donc été exterminé par une race extraterrestre qui les auraient transformés en métal programmable avec des centaines de petites bombes qu on doit larguer à moins de 20m du sol!!!! Dire qu on paie des centaines de pseudo scientifiques pour nous pondre des théories sur un astéroïde geant... Qu on est con quand même. Ensuite les reste est tout aussi bien écrit: les chevaliers de la table ronde sont des robots géants qui se transforment en dinosaures et un bouseux du fin fond du texas tient tête à toute l armée et à la CIA. Vraiment je ne vois pas où est la faille dans tout ça! !!

Bon même moi qui suis fan de ce genre de chaase d eau, je voulias dire film, j ai bien cru que j allais au choix m endormir, vomir, me barrer ou tout simplement mourrir d'ennui.;-)

En effet, je ne vois pas pourquoi je me plains!

Bon, sinon à l'affiche actuellement, il y a:

American Nightmare 2: Tout aussi con et bas du front que le premier (une fois par an, les USA version "enfer Republicain version Tea Party" se laissent une nuit de "purge" au cours de laquelle tous les délits sont autorisés, viol et meurtre compris, ceci afin de réguler l'agressivité, la pauvreté et la connerie... ah, ça non... des brillants américains), mais finalement à mon sens un peu plus fun dans le sens régressif, puisqu'on se prend à vouloir prendre un bon gros flingue pour buter tous ces cons; oui je sais c'est VRAIMENT très régressif. En dehors de l'aspect profondément putassier du propos, le rythme et la réalisation sont OK, à des années lumières donc de la bouse sidérale qu'est Tranformers. Les acteurs inconnus et inexistants sont finalement dans la ligne normal du genre film fantastique et laisse la place à une action sommes toutes pas trop mal menée. Attention cependant, ça reste un film très con et surtout pseudo-porteur d'un message politique moisi et surligné bien lourdement au point qu'il en est desservit tant il est caricatural. Pas la peine de se fendre de 10euros pour ça.

Under the Skin: Film de SF assez curieux, adapté d'une nouvelle du même genre que je n'ai pas lu mais que je vais acheter incessamment. Que dire sans vous révéler trop de choses? disons que Scralette Johanson y campe une sorte de E.T. / réplicante dont le seul but semble être de séduire des hommes pour les attirer dans... bonne question et il n'est pas évident que le film vous en fournisse la réponse. La réalisation est particulière, à mi-chemin entre le naturalisme (les scènes d'errance de Scarlette sont dignes de Mike Leigh) et le psychédelique (le séquence d'introduction en est un exemple parfait) qui n'est pas sans rappeler par moment du 2001:Odyssée de l'espace. Le jeu tout en contraste de Scarlette Johanson (qu'on voit dans le plus simple appareil, s'il n'y a que ça pour vous convaincre) est remarquable, en particulier dans un rôle exigeant et risqué, très loin des production où on la voit habituellement. De là à affirmer qu'Under the Skin est un chef d'oeuvre, difficile à dire. En tout cas, ce genre d'objet cinématographique, ambitieux, aux partis pris esthétiques et narratifs risqués est suffisamment rare ces temps-ci pour que vous vous deviez d'aller le voir si d'aventure l'envie d'aller au cinoche vous prend.

L'homme qu'on aimait trop: Drame d'André Techinet retraçant l'affaire Agnelet / Leroux, plutôt pas mal campé par Catherine Deneuve et Guillaume Cannet. La forme est académique, l'histoire pas inintéressante pour ceux qui comme moi ne connaissaient pas l'affaire (le meurtre non-élucidé de l'héritière de la riche propriétaire d'un casino Niçois dans les années '80), Adèle Haenel (qui joue Agnes Leroux) est énervante mais finis en cours de film par être crédible et bien jouer... Mais bon, on reste dans le classique film français, sans nouveauté ni surprise, tenu essentiellement par un système bien rôdé d'acteurs solides et de scénario correctement écrit mais sans flamme ni frisson ni vraiment d'émotion. On en sort satisfait sans plus, en se disant que c'est bien d'avoir la carte Pathe.

Voilà voilà, et ce soit, on devrait voir La Planète des singes en avant première... enfin si on arrive à décuver.

A bientôt pour de nouvelles critiques!

La Planètes des singes 2: Ceux qui ont vu le premier opus de ce "reboot/préquelle" de la célèbre franchise savent à quel point le niveau de qualité s'est élevé par rapport au dernier film de triste mémoire réalisé par Tim Burton. Ce second opus fait honneur au premier, avec d'avantage de spectaculaire pour cependant moins d'intensité. Ceci est probablement dû à un script forcément plus convenu que le précédent, où la plupart des ressorts dramatiques font l'effet d'un parcours obligé jusqu'à l'inévitable dénouement, puisque en soit ces films ne remettent pas en cause le fond de l'histoire générale de la franchise. Cependant, même si les péripéties sont attendues, la planète des singes 2 parvient à demeurer très agréable à regarder grâce à une réalisation solide et intelligente et une caractérisation qui se veut le plus anti-manichéenne possible (peut-être même à l'extrême d'ailleurs...). En exagérant, on pourrait faire une comparaison avec une tragédie grecque dont la fin et les processus qui y mènent sont connus dès le départ mais qui parvient à vous tenir en haleine par la qualité de son jeu et de son écriture. Avec une distribution honnête, de bonnes idées visuelles, des scènes d'actions qui savent monter l'intensité dramatique avec brio et le soucis permanent de faire un film intelligent, cet opus sans réellement être à la hauteur du premier reste dans le très haut du pavé des blockbuster estivaux et - disons le - de cette année. Mickael Bay, watch and learn...

Bonjour messieurs

Je n'ai pas le verbiage de Yael pour commenter les films vus, je me contenterais donc de citer quelques échanges clés entre des personnages burlesques d'un film ho combien intéressant, divertissant et pour les grands sentimentaux comme moi larmoyant car oui ce film est une "Tu Ries"
Le film se passe pendant la guerre du golfe et place l'armée américaine au centre de l'intrigue. Je commence par une citation de la fin du film car elle résume bien le sérieux de ce chef d'œuvre rediffusé sur Fr3 hier soir: les Chèvres du Pentagone.
Il faut lire ces citations en prenant en considération que les personnages croient vraiment ce qu'ils disent...et ils le disent avec un sérieux à toute épreuve.

--------citation 1 --------
Bob [en voix-off] : Quand je vois ce qui se passe dans le monde, je sais que plus que jamais, il nous faut donner vie à tout ce qui est en nous. Plus que jamais, nous avons besoin des Jedi.

--------citation 2 --------
(personnages prisonniers des terroristes)
Lyn : On est des Jedi, Bob. On se battra pas avec des armes. Mais avec la pensée.
Bob : Comment ça ?
Lyn : Ok, disons qu'on n'a pas d'autres choix que de se battre contre eux. On va faire appel à l'esthétique visuelle pour instiller de manière extra-sensorielle en l'ennemi la désincitation à attaquer.
Bob : Comment ça ?
Lyn : Alors, t'en prends un dans le lot et tu le regardes fixement. Et là, tu fais d'un ton monocorde, tu fais : "Non, j'ai pas l'intention de t'attaquer." Tu te détends physiquement et moralement. Et là, tu lui arraches un oeil. Ou alors tu prends un stylo que tu lui plantes dans le cou, qui génère une fontaine de sang, et j'te parle d'une vraie fontaine, qui gicle sur ses camarades. C'est ça une désincitation extra-sensorielle, voilà.
Bob : Mais le stylo, on l'a pas.
Lyn : C'est pas ça, l'important.

--------citation 3 --------
(explication de l'intitation de jedi dans la section spéciale)
Lyn : Niveau 2. L'intuition. On nous apprenait à prendre la bonne décision. On te demande de but en blanc : "La route se sépare en 2. Je vais à gauche, je vais à droite ?" Et toi, "On va à droite."
Bob : Quoi ? Sur-le-champ ?
Lyn : Sur-le-champ. D'un coup d'un seul.
Bob : On poireaute ici depuis une demi-heure, t'appelles ça sur-le-champ ?

--------citation 4 --------
Lyn : On raconte que Wong Wifu, le grand artiste martial chinois, se battait un jour avec un gars qu'il dominait et là, le gars lui donne une pichnette de rien du tout. Alors Wang a regardé l'autre, et l'autre a hoché la tête. Et voilà. Il lui avait fait le Toucher Mortel. Wong est mort.
Bob : Sur-le-champ ?
Lyn : Non. 18 ans plus tard. C'est ça le truc, avec le Dim Mak... On sait jamais quand ça va faire son effet.

--------citation 5 --------
General Brown : Donc, ils lancent des recherches para-psy pendant qu'on fait des recherches para-psy alors que l'on ne fait aucune recherche para-psy ?
Le général Hopgood : Exact. Mais à présent qu'ils font des recherches para-psy, nous devons faire des recherches para-psy. Nous ne pouvons laisser les Russes prendre de l'avance dans le paranormal.
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Pour ceux qui ne l'on jamais vu, franchement, allez-y à fond !!

D'autres citations du film tout aussi géniales ici.

Tof a écrit:

...
--------citation 5 --------
General Brown : Donc, ils lancent des recherches para-psy pendant qu'on fait des recherches para-psy alors que l'on ne fait aucune recherche para-psy ?
Le général Hopgood : Exact. Mais à présent qu'ils font des recherches para-psy, nous devons faire des recherches para-psy. Nous ne pouvons laisser les Russes prendre de l'avance dans le paranormal.
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...

Ça ne serait pas plutôt "pensant" ???

Sinon je ne comprends pas la blague.